Quartier canonial de l'île du Palais
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Le quartier canonial ou enclos canonial de l'île du Palais s'étendait au nord et à l'est de la cathédrale, jusqu'au bord de la Seine.
Description
La partie est de l'île était occupée en grande partie par le quartier canonial, dont l'accès était contrôlé par quatre portes fermées la nuit, ce quartier était constitué de propriétés exemptées d'impôts, les laïcs pouvaient y louer une maison, avec pour avantage l'exemption fiscale et l'immunité face à la justice royale, le quartier était bien entendu interdit aux femmes.
Les Portes
- La porte principale était située juste au dessus de la cathédrale, entre le parvis et le cloître, vers l'entrée de la rue du Cloître Notre-Dame actuelle.
- La porte dite des Marmousets était située à l'entrée de la rue Chanoinesse, en face de la rue des Marmousets juste après le croisement avec la rue de la Colombe.
- La porte dite d'Enfer ou encore du Port Saint-Landry était située à l’extrémité de la rue d'Enfer (devenue la rue des Ursins), sous l'accès au Pont Rouge, en haut de la rue des Chantres.
- La porte dite du Terrain était proche du Terrain, à la pointe orientale de l'île.
Voir aussi
- Rues de Paris et de ses faubourgs entre 1760 et 1771, correspondances avec les rues actuelles
- Clos et enclos de Paris
- Liste de noms de lieux de Paris
- [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1993_act_22_1_1599 Picard Jean-Charles. Les quartiers canoniaux des cathédrales en France. In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 22e congrès, Amiens, 1991. Clerc séculier au Moyen Age. pp. 191-202.]
- [[http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/efr_0223-5099_1998_ant_242_1_5756 Picard Jean-Charles. Les origines des quartiers canoniaux . J.-C. Picard (dir.), Les chanoines dans la ville. Recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, Paris, 1994, p. 15-25. In: Évêques, saints et cités en Italie et en Gaule. Études d’archéologie et d’histoire. Rome : École Française de Rome, 1998. pp. 451-466. (Publications de l'École française de Rome, 242)]
