Rue Baille Hoë

La rue Baille Hoë, rue Bailleheu, Bay le Hoeu ou Baillehoe, est une ancienne rue de Paris.

Description

Cette rue est présente en l'an 1450 dans le second quartier de Paris sous le nom de rue de Baille-houe, et citée dans le Dit des rues de Paris sous le nom de Baillehoe, allait de la rue a Bouvetins à la rue Neuve Saint-Merri.

Son nom de rue Baille Hoë lui viendrait de la prostitution qui était une spécialité de cette rue : qui donne joie en vieux français.

Elle est devenue la rue Brisemiche, quartier Saint-Merri. Avant de devenir la rue Brisemiche elle porte les noms de rue de la Bouclerie ou de la Petite Bouclerie ou encore de la Boucherie et de rue de la Baudroierie ou de la Baudrerie.

Cette voie est citée dans une ordonnance de 1367, concernant les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris.

« En 1367, Hugues Aubriot, prévôt de Paris, renouvela l'ordonnance de saint Louis, et ordonna « que toutes les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris, allassent demeurer et tenir leurs bordeaulx ez places et lieux publics à ce ordonnés et accoutumés, selon l'ordonnance de saint Louis; c'est à savoir : à l'Abreuvoir de Mascon, en la Bouclerie, rue Froidmentel près du clos Brunel, en Glatigny, en la Court-Robert de Paris, en Baille-Hoe, en Tyron, en la rue Chapon et en Champ-Flory ». Si les femmes publiques, porte ensuite cette ordonnance, se permettent d'habiter des rues ou quartiers autres que ceux ci-dessus désignés elles seront emprisonnées au Châtelet, puis bannies de Paris; et les sergents, pour salaire, prendront sur leurs biens 8 sous parisis[1]. »

— Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3

Voir aussi

Notes et références